Une nouvelle convention tripartite a été signée pour une classe défense et sécurité globale (CDSG), et, c’est une première, elle concerne un lycée, l’établissement Jean Hinglo au Port.
Le lycée Jean Hinglo est le premier lycée de La Réunion à disposer d’une classe défense et sécurité globale, le dispositif concernant habituellement les collèges. Il est aussi le deuxième établissement scolaire portois à accueillir une CDSG : le premier était le collège L’Oasis, qui avait ouvert la toute première classe de défense de l’île en novembre 2016.
Communiqué des FAZSOI : « Le mercredi 04 novembre 2020, la première classe défense et sécurité globale du lycée Jean Hinglo a été lancée. La mise en place de ces classes est rendue possible grâce au trinôme académique qui comprend les forces armées dans la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI), l’Académie de La Réunion et l’Institut des hautes études de défense nationale de l’océan Indien (IHEDN).
Le principe de ces classes est de dispenser à de jeunes lycéens en classe de seconde, deux heures d’enseignement par semaine sur des thèmes civiques, historiques et militaires. Ainsi 16 jeunes du lycée Jean Hinglo participeront cette année à un Rallye citoyen, effectueront une visite de la base navale de Port-des-Galets, assisteront à une présentation des métiers de la défense et recevront une sensibilisation au Service National Universel (SNU).

La convention comporte les signatures des autorités du trinôme académique : le général Yves Metayer, commandant supérieur des FAZSOI, madame Chantal Manès-Bonnisseau, rectrice de l’Académie de La Réunion et Monsieur Bernard Hay, président de l’association régionale de l’IHEDN. Le capitaine de vaisseau Arnaud Paquet, commandant de la base navale du Port-des-Galets et monsieur Jean-Marc Spampani, proviseur du lycée ont également signé cette convention qui officialise plus précisément la collaboration entre la Marine Nationale et ce lycée du Port.

Le général Yves Métayer a rappelé lors de sa prise de parole que « la jeunesse [était] la force vive de nos armées », que « la réalité du monde [était] compliquée » et qu’il fallait à ce titre « sensibiliser les jeunes et susciter des vocations ». //photos © FAZSOI