Il y a cinq ans, « Le Poilu de Bourbon » imaginé par le sculpteur Marco Ah-Kiem était dévoilé dans l’enceinte de la caserne Lambert, honorant ainsi la mémoire des combattants réunionnais de la Grande Guerre.
En ce 11 novembre 2020, jour de commémoration de l’Armistice à l’heure du COVID-19, des 100 ans du Soldat Inconnu, de la collecte du Bleuet de France et de l’entrée au Panthéon de Maurice Genevoix, nous honorons le souvenir des Poilus de la Grande Guerre.
Plusieurs communes de La Réunion ont tenu à marquer ce temps de mémoire par l’organisation de cérémonies militaires, quoiqu’en comité restreint, à plus d’un mètre les uns des autres et en mode masqués. Et avec la présence du ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu à Saint-Denis.
À propos de Saint-Denis, on se souvient du 11 novembre 2015 où les Forces armées dans la zone sud de l’océan Indien, alors commandées par le général Franck Reignier, accueillaient et inauguraient « Le Poilu de Bourbon » au quartier Lambert. La mémoire de Jules Valentinois, Réunionnais tué à 25 ans d’une balle en plein front le 2 septembre 1918 durant la deuxième bataille de la Marne en Picardie, avait pris vie dans un galet de basalte, sous les outils du sculpteur Marco Ah-Kiem. L’œuvre, exposée dans l’enceinte de la caserne, constitue un magnifique hommage, « magnifiant ainsi le devoir de mémoire et rappelant à chacun le sacrifice de nos anciens », comme le soulignait alors le général Reignier. //VK (UNE photo d’archives © Valérie Koch – Tous droits réservés)